Ça commence lors d’une journée « retours d’expériences » coordonnée par Silvère Mercier sur la médiation numérique des savoirs ( et pas la médiation du numérique, n’est-ce pas ?).
Les initiatives stimulantes se suivent : Ziklibrenbib, les services Je ne sais pas quoi lire de la médiathèque de Lorient ou Empruntez un-e bibliothécaire à la bibliothèque de Toulouse…
Quand soudain surgit une pépite : Steeple et son réseau d’échanges mis en place à Languidic (Morbihan). Annie Le Guern-Porchet, directrice de la bibliothèque, nous présente le projet.
L’idée part du constat suivant : les publics de la bibliothèque ne se rencontrent pas, chacun vaque à ses occupations sans entrer en relation avec les autres usagers. Annie Le Guern-Porchet prend alors contact avec la start-up Steeple, spécialisée en économie collaborative.
Steeple en bibliothèque, ça donne quoi ? Une plateforme où se rencontrent l’offre et la demande d’une communauté d’habitants : échanges de savoir et savoir-faire, d'objets, d'informations logements et jobs, de co-voiturage…
Une initiative géniale qui combine plusieurs facteurs de réussite :
1. Partir des besoins de l’usager : du "Do it Yourself" au "Do it Together", les citoyens restent au centre du service puisqu’ils expriment directement leur besoin et y répondent eux-mêmes (les bibliothécaires glissent subtilement des liens vers les documents quand c’est opportun)
2. Le partenariat : la bibliothèque ne réinvente pas le monde à chaque projet mais vient s’appuyer sur un partenaire extérieur pour lequel la création et le suivi de plateforme collaborative est le cœur de métier
3. Le rôle du bibliothécaire : il est un simple facilitateur, il se positionne comme un citoyen parmi d’autres (5eme option de médiation dans la typologie de Lirographe : « l’institution héberge, stimule et canalise »)
Pour en savoir plus, voici la présentation faite à l’INET par Annie Le Guern-Porchet
Anna INGOGLIA, le 12/10/2016
Élève conservatrice territoriale de bibliothèques
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